Informations et références à l'attention des participants au séminaire

A l’origine les grandes figures mythiques de l’Egypte étaient  en fait une représentation du fonctionnement de l’univers observé et connu des « Egyptiens », des constellations et des planètes.

Cette conférence entendait sensibiliser aux aspects de cette histoire qui ont contribué à préformer le moule de la Bible.

D’abord comment la Bible Egyptienne, le Livre des Morts et le Livre des Portes, ont entrepris de caler l’agenda et la spiritualité des riverains du Nil puis de toute la Méditerranée, Gaule Comprise, sur cette cosmogonie.

 Ensuite comment, sous la tutelle des pharaons grecs, la Bible judéo-chrétienne, Ancien puis Nouveau Testament, a littéralement retranscrit sous de nouveaux habits toutes les allégories, tous les personnages et l’agenda des fêtes religieuses selon une technique si simple qu’elle a globalement échappé aux commentateurs.

Que cette translittération soit réservée à un peuple élu ou, au contraire, destinée au plus grand nombre, il s’agira donc de révélation en révélation de lever le voile œdipien sur les origines de notre culture spirituelle.

Enfin Patrice Hernu a présenté à travers quelques exemples comment on retrouve les principaux hiéroglyphes sacrés derrière les lettres hébraïques, les principaux personnages du Nil derrière les grandes figures de la Bible telles que Moïse, Isaac ou le Patriarche Joseph, comment le calendrier reflète secrètement la cosmogonie antique, etc.

Ainsi les jours de la semaine se succèdent selon une logique sacrée, celle de la famille sainte égyptienne d’Osiris à Isis, qui combine les périodes synodiques (périodes de révolution observable) des astres de Saturne (29 ans) à la Lune (29 jours), superposant les 10 heures humaines du jour, les 12 heures cosmiques de la nuit et la précession des 7 étoiles saintes. Il en est de même pour les 48 constellations, les 36 décades, les 33 décans, les 12 mois, les 3 saisons.

Une même méthode mathématique à l’origine de tous les nombres qui établissent la relation entre l’agenda cosmique et l’agenda des hommes, une relation qu’on va retrouver dans tous les codes et tous les personnages réels, translittérés ou allégoriques de la Bible alors que leur symbolisme cosmologique est souvent perdu au profit d’une interprétation plus ou moins divine, voire même parfois pseudo-historique.